Cassagnac

La métairie dite de Cassagnac, située au sud-est à la sortie du village, à proximité de la route départementale n° 42 allant vers Mas-des-Cours, est la propriété des familles DEPAULE, GOBLOT et TOMAS.

CASSAGNAC
La métairie dite de Cassagnac, située au sud-est à la sortie du village, à proximité de la route départementale n° 42 allant vers Mas-des-Cours, est la propriété des familles DEPAULE, GOBLOT et TOMAS.
Alors que les métairies d ‘ Estanave et Montrafet ont cessé leurs activités agricoles, le domaine de Cassagnac continue son exploitation dont la vigne est sa principale ressource.
Les terres qui l’entourent sont constituées principalement de vignes, de bois et des garrigues dans un paysage vallonné et verdoyant.
Ce domaine ne date pas d’hier car son histoire remonterait à la période du Moyen Age.
AN 1685
Acte notarié (Laroze, notaire à Carcassonne).

Un différend oppose Noble Guillaume de Pruel seigneur de Palajan et le sieur Jean Castres. bourgeois de lad. Cité et damoiselle Marie de Castres frère et soeur, fils et héritiers de damoiselle Catherine de Cassanea leur mère veuve de feu Me Guillaume Castres.
Leurs prédécesseurs ont refusé de payer à feu noble Olivier de Pruel, père de Guillaume de Pruel, les droits seigneuriaux et cela dure depuis plus de vingt ans.
Le frère, Jean Castres et sa soeur Marie possèdent donc par héritage, une « métairie dite de Cassaigna. avec ses bastiments, hiere, jardin fontaine, pred, rivages, mailhol, terres cultes et incultes. Lieudit a Bourdelieres., ensemble un cazal autrefois borie lieu dit a présent a Lourse et combe de ventenac avec toutes leurs appartenances et dependances a plain limitées et confrontées en dix huit articles du compoids fait en l’année mil six cent soixante un audit lieu de Palajano.

Le mailhol est une jeune vigne.
Le compoix ayant disparu, nous ne pouvons pas avoir d’autres indications sur cette métairie.
En lisant cet acte, nous apprenons qu’il y a eu un « acte de bail primordial fait
en l’année mil trois cent cinquante neuf par Raymond de Villeneuve chevalier seigneur dud. Palajan à Raimond Pastoris dit pabiat et ses frères.
Raimond Pastoris aurait donc habité avec ses frères, la métairie dite « Bourdelières » en 1359. C’était un tenancier, « tenir la terre du seigneur » Il pouvait la vendre ou la louer avec l’assentiment du seigneur, l’exploiter, moyennant le paiement de droits fonciers et de service au maître.

Les archives départementales de l’Aude possèdent plusieurs parchemins concernant la famille des seigneurs de Villeneuve de Palaja (Histoire de Palaja 2005). Mais le document de l’an 1359 concernant ce bail n’y figure pas.
Si l’on remonte dans le passé de ce village, nous apprenons que les Seigneurs de Villeneuve de Trèbes se sont installés à Palaja au début du XIIIe siècle et cette famille s’est éteinte à la fin du XIVe siècle.
Grâce aux actes notariés, notamment le testament du seigneur Raimond de Villeneuve de 1361, nous apprenons que celui-ci lègue à sa femme Fleur « soixante bêtes à laine bonnes et suffisantes, six chèvres bonnes et suffisantes, la moitié du blé qui pourra se trouver à Palaja ». Ce seigneur avait probablement des tenanciers qui exploitaient ses terres, mais le testament ne le précise pas.

Grâce aux parchemins, nous savons qu’en 1296, le 26 janvier, Guillaume de Villeneuve, chevalier, institue un chapelain en l’église de saincte Marie de sancto fulcone proche le château de Palaja pour y célébrer les offices pour son âme, auquel il assigne annuellement huit sestiers de froment, huict sestiers de mixture et quatre livres tournoise avec la confirmation d’Auger, abbé du monastère de la Grasse.
En 1361, Raymond de Villeneuve dresse son testament par lequel, entre autres legs, il fonde une deuxième chapellenie dans l’église de Saint-Foulc.(ecclesia de sancto Fulco) -dit le pigeonnier de Saint Foulc.

Cette église fondée au XIe siècle par l’évêque Foulque, recevra de nombreuses donations des seigneurs de Villeneuve notamment.
Dès le XIIe siècle, le prieuré de St Foulc deviendra une possession du monastère de La Grasse et le centre d’une exploitation rurale. Les testaments des Villeneuve révèlent que cette famille souhaitait se faire enterrer dans le cimetière proche de l’église.


La lecture de l’acte de 1685 nous donne ensuite les noms des seigneurs qui ont possédé cette métairie (à présent Cassagnac) au cours du XIV et XVe siècle :

An 1384 : Noble Jean d’Hariet (Dariette, Dariet). (Histoire de Palaja 2005) An - Noble Geraud de Saint Julien id.
An 1422 et 1451 : Seigneur de palajan et les chapelains de Saint Foulc.

Au XVe siècle, plusieurs seigneurs se partagent les terres de Palaja et payent une redevance annuelle au roi. Nous avons les seigneurs noble Antoine D’Ariette (an 1427) et Maurice de Roger (an 1433), maison de Roger de Cahuzac de Caux, une des plus anciennes familles de la noblesse du Languedoc.

Lisons la suite :
Les Castres, frère et sœur plutôt que de s’engager dans un « long et fascheux procès et à des frais immenses », promettent de payer la censive au seigneur de Pruel. Ils s’engagent à payer annuellement par indivis aud. Noble Guillaume de Pruel «la censive annuelle d’un sestier bled beau et marchand mesure de Carcassonne… a chascune feste notre dame du mois d’aoust portée et rendue dans le Chasteau dud. Lieu de palajan et dont le premier payement escherra a la feste notre dame du mois d’aoust prochain et ainsi consecutivement d’an en an. Et celle de douze deniers aussi en faveur dud. Seigneur comme ayant les droits desd. Chapellains et qui sera paiable a chasque feste de Noel, dont aussi le premier payement escherra a la feste de Noel prochain et ainsi d’an en an et qui serra aussi portable aud. Chasteau de Palajan. »
Etaient présents, Jean et Marie de Castres, Guillaume de Pruel, seigneur de Palaja, Me antoine Belichon docteur et advocat, Alexandre Calvet habitant de lad. cité et le notaire Me Laroze.

Le cens est une redevance qui représente le loyer des terres ou rente seigneuriale. Le domaine de la seigneurie se compose d’une multitude de lopins de terre que le seigneur loue à des hommes pour qu’ils les cultivent, ceci en échange d’une redevance, le cens d’ou le nom de censive que l’on donne à ces terres. Le tenancier la possède comme sa propre terre, elle revient à son successeur, il peut la louer ou la vendre. La seule obligation qui lui incombe est qu’à chaque mutation, il doit payer au seigneur des droits appelés droits de lods. Ces droits sont généralement proportionnels au prix de la terre vendue. Ce droit variait suivant les coutumes des provinces.


Les Archives Départementales de l’Aude possèdent un acte notarié du 4 mars 1662 (La Rose, notaire) qui est cité dans cet acte précédent, mais il n’est pas communicable actuellement car en mauvais état.
On retrouve de larges extraits de ce document dans le Cartulaire d’A. Mahul , tome V. Il s’agit d’une transaction entre Olivier de Pruel, seigneur de Palaja et patron des deux chapellenies de l’église Notre-Dame de Saint Foulc et les deux titulaires de ces chapellenies. On lit que l’église est démolie et profanée et que le chapelain est obligé de la rebâtir. Malheureusement, les informations concernant Cassagnac n’ont pas été rapportées par A. Mahul.


Mais en 1719, c’est le chapelain de saint Foulc qui est en procès avec François Carcy demeurant à la métairie de Bourdelières.



AN 1719
Ordonnances par Maître Louis Pascal, curé de la paroisse de Saint Vincent à Carcassonne, titulaire de la chapelle de saint Foulc, « seigneur haut, moyen et bas des biens en dépendans » à l’effet de contraindre François Carcy,maître tanneur demeurant à la métairie de Bourdelières, baillée à titre emphytéotique le 30 septembre 1359 aux frères Pastoris par Raymond de Villeneuve.
Me Louis Pascal réclame les censives et arrérages depuis vingt neuf ans à François Carcy qui conteste les documents avancés par celui-ci. Me Pascal demande « que l’assigné soit condamné à lui passer acte de reconnaissance aux frais dud. assigné, des biens qu’il possède dans la directe dudit requérant contenus dans ledit exploit et le reconnaître pour son seigneur. Ce faisant a lui payer les arrerages des censives depuis vingt neuf ans, droit de champart de cinq années utiles, droit de lods, foriscape, le tout suivant qu’il est porté par le bail en emphitéose des biens, et autres fins dudit exploit… ».
Nous lisons plus loin au 3ème paragraphe : « que led. Carcy soit condamné a consentir au demandeur en qualité de son seigneur, nouvelle reconnaissance a ses fraix et depans de la metairie et biens en dépandans qu'il possede dans l'etendue de la seigneurie de la chapelle qui est dans le terroir dud. Palaja et a lui payer les censives et arrerages depuis vingt neuf ans»

Les arrérages sont des redevances périodiques dont l'échéance est passée.
Le droit de foriscape était un droit féodal analogue à nos droits actuels de succession. Il variait avec les lieux. Quant au droit de champart, qui signifie la part du champ, c'est la partie de récolte que le tenancier doit au seigneur.

Le jugement se fera en faveur de Me Louis Pascal. Et François Carcy sera condamné à passer dans une huitaine une nouvelle reconnaissance de la métairie dite de Bourdelières : « condamnons led. carcy a lui (M. Pascal) passer dans huitaine nouvelle reconnaissance de la méterie dit de bourdelieres heritages et possessions en dependantes enoncees dans l acte primordial de bail emphiteotique passé par raimond de villeneuve auprofit des nommés pastoris freres le trente septembre mil trois cent cinquante neuf mensionés aussi dans la transaction du onze may mil six cent quatre vingt cinq et par lui acquis des nommés castres ainsi que led. biens se [trouvent] designés dans son contract d acquisition et livre terrier de lad. parroisse de palaia ».
Jugé le seize juin mil sept cent dix neuf par devant Mr Fornier, lieutenant principal, [Trerle], marchant berriac, fornery et martin conseillers
Plans parcellaires
Une reconnaissance était une obligation périodique à laquelle étaient astreints tous les tenanciers occupant des parcelles de terre mouvant d’une seigneurie. Ils venaient déclarer le nombre, l’étendue, les confrontations de toutes les parcelles cultivées et dont ils devaient payer une redevance.

D’après l’acte notarié du 11 décembre 1733, Me Louis Pascal est toujours chapelain des chapelles de Saint Foulc avec Mr Louis Bertrand.

Sur un plan parcellaire du XVIIIe siècle, figure la « métairie de François Carcy. »


Un autre plan parcellaire toujours du XVIIIe siècle, est beaucoup plus précis.
Nous lisons : « Métairie de François Carcy avec ses dependances cont. 82 ceterées, 1 pugnère. Cette métairie est située en bordure du « ruisseau apelé de cassanea ou de roumengade ». Elle confronte les terres de la métairie de Jean Darzens, les terres du sieur Escarguel de Monrafet et de François Rieux.
Sur une autre partie du plan, au Levant, nous lisons « métairie, sol, ferratjal pré paissieu terre labourable et herme de françois Carcy dite de Cassanea ou Bourdelieres. Contenant 225 ceterées 3 quartières.
Ce qui nous donne une belle superficie d’environ 100 hectares.
La maison est représentée par deux corps de bâtiments construits sur deux niveaux et peut-être un grenier ou soupente dans l’un des bâtiments.
Ce plan n’est pas daté, mais il doit être antérieur à l’an 1730 car le nom du propriétaire s’appelle François Carcy.
Figure également la borne de fon fourmigue, une source qui fait division des terroirs de Palaja et Montirat.Le compoix de l’an 1786 concernant les biens de Jean Leguebaques ménager de Cassagnac, mentionne également ce ruisseau : champ, vigne est hermes situées aux tènements de la font fourmigue.

AN 1730

Extrait du compoix :

HOIRS du Sieur François CARSSY
Maître tanur

167

Une Metherie apellée Bourdalieres consiste en Logement pour [eux lur] metaye pastus boual courtal et Paillé confronte de touttes pars lui mesme contenent Septante trois canes fait une livre quatre sols quatre deniers 1 L 4 S 4 D 168
Un feratjal et jardin du coste de cers la ditte metherie Confronte de touttes parts luy mesme contient le feratjal
Neuf coups jardin sept coups Estime Bon et moyen par moitié
Fait six sols…………………………………………………… - 6 S

169

Un paissieu du coste de midy Laditte metherie confronte de Touttes parts luy mesme contient une quartiere six coups fait
Un sol trois deniers trois quarts……………………………… - 1 S 3 ¾

170

Un feratjal du coste dauta la ditte metherie audela du Chemin confronte dauta luy mesme cers et midy le chemin De la ditte metherie aquillon chemin du mas contient
Neuf coups estime moyen fait deux sols trois deniers……… - 2 S 3 D

171

Une hiere du coste de midy la ditte metherie confronte De touttes par luy mesme contient ceinq coups et demi
Estime moyen fait un sol quatre deniers et demy…………… - 1 S 4 D ½

172

Un pre du coste daquillon la ditte metherie confronte
Dauta rec et chemin de la diette metherie cers la ditte meterie Et jardin dicelle midy aussy aquillon luy mesme contient Cinq quartieres six coups estime une seteree bon le reste
Moyen fait une livre trois sols trois deniers………………… 1 L 3 S 3 D

173

Un cham et herm desus lhiere confronte dauta rec de Combe dalthou cers le rec de las Seilles midy vaquant Aquillon luy mesme contenent le cham deux seterees Deux coups estime six quartieres bon le reste moyen herm
Veint seterees fais une livre queinze sols quatre deniers et demy 1 L 15 S 4 D ½

174

Autre champ et herm a la foun de la ditte metherie Confronte dauta luy mesme cers rec et chemin midy rec Et luy mesme aquillon le champ de lescorsse et vaquant Contient le champ ceinq quartieres un coup estime trois
Quartieres bon le reste moyen herm dix et huit seterees deux
Quartieres ceinq coups fait une livre sept sols dix deniers et demi 1 L 7 S 10 D ½

Les paragraphes suivants nous donnent également la nature des biens de cette
métairie :
Un champ de sept seterées, un champ et herm prés du pech de montagut, un paissieu à Castelport, un champ à la roudane ou gourc de las Enquantades etc.
Figurent également des ruisseaux, le rec de Lescorsse, le rec de las Enquantades. On constate comme pour les métairies précédentes, un éparpillement des terres.
La métairie appartient en 1730 aux héritiers de François Carssy qui était maître tanneur.
Le paragraphe n°167 nous donne le lieudit où est située la métairie, Bourdalières déjà cité dans l’acte de 1685. Ce bâtiment est d’une superficie de septante trois cannes, qui correspond à 232 m2 environ. Le métayer et sa famille logent dans ce bâtiment ou ensemble de bâtiments qui comprend aussi un patu, local à tout usage mais sans toiture, un boual, l’étable ainsi que le courtal ou bergerie.
A proximité des bâtiments, apparaissent des terres cultivées, champs, jardin, prés, un paissieu, lieu de dépaissance pour le bétail.

Dans la marge de gauche, figure la mutation de la propriété à Barthélémy Leguevaques en 1747 dont voici un extrait de cet acte de vente :
An 1747
Vente de la métairie à Barthélémy LEGUEVAQUES.
Extrait de l'acte dressé par le notaire Jean Bélichon.
« L'an mil sept cent quarante sept et le 12ème septembre à la cité de Carcassonne après midy par devant nous notaire, fut présente demoiselle Marguerite CARSY, fille majeure, une des trois coheritieres du sieur francois Carsy marchand tanneur dudit Carcassonne. Laquelle a volontairement fait vente,à Barthelemy Leguevaques laboureur du lieu de Palaja. Scavoir la Métairie dite de Cassanea ou Bordelieres située dans le terroir dudit lieu de Palaja consistant en batiments pour le Maitre et pour le metayer et pour les bestiaux a cornes et a laine terres cultes et incultes paissieres pred vigne jardin rivages breils (les breils sont des zones boisées en bordure des cours d'eaux et generallement tout ce qui depend de lad. Metairie »
La métairie avec ses dépendances est vendue pour le prix de douze cent livres.
Plus la demoiselle Carcy fait vente des deux vaches qui sont à la métairie servant au labourage des terres, de tous les fourrages qui s'y trouvent à présent, de la charrette outils aratoires et de ménagerie. Le tout pour le prix de trois cent livres.
Le prix de la métairie, cabaux, fourrage, outils et effets font la somme de quinze cent livres. L'acheteur s'engage à payer dans six années prochaines en espèces d'or et d'argent et non en billet avec l'intérêt à cinq pour cent payable à chaque fin d'année.
An 1786
Extrait du compoix :
Sieur Jean LEGUEBAQUES ménager
Habitant a sa métairie de Cassagnac size dans le terroir de palaja.
Plan 7 N° 1

8 -Plus une métairie concistant en logement bergerie
Ecurie place a tenir du fumier patu ouvert ayre ferrajal jardin
Au cers di celuy il y a une fontaine champ et hermes le tout contigu Appellée la métairie de Cassagnac plusieurs fossés [ tertre]et chaines Des rochers divisent les differentes qualités et pocession joignant
En corps du levant le chemin tendant du Mas des Cours à Carcassonne De trois cannes de large et le rec mayral versant de la combe d'altou Du midy inclinant au levant les champs et herm de Mr de palaja
De cers inclinant au midy le petit puech de montahut et les Pocessions dependantes de la métairie d'etienne Estanabe dudit Cers le grand puech de Montahut et les pocessions dépendantes De la métairie de montrufet de sieur antoine puel d aquilon et
De cers a plusieurs endroits et du midy un champ d antoine Sicre En partie des fossés entre deux encore du levant et d'aquilon
Le susdit rec meyral. Contenant les batiments quatre vingt Huit cannes le fumier vingt quatre cannes le patu ouvert vingt
Sept cannes l'ayre six boisseaux trois quart le ferrajal une quartiere Un boisseau et demy le jardin deux boisseaux les champs trente Cinq seterees trois quartieres deux boisseaux et demy et lherme Quarante sept seterees une quatiere un boisseau. Estimé l'ayre Moyenne le ferrajal bon, le jardin bon et les champs sept
Seterees trois quartieres deux boisseaux et demy bon dix seterées Moyen et dix huit seterées faible font d'allivrement en tout
Sept livres deux sols six deniers........................ 7 L 2 S 6 D
Somme en total dix huit livres quatre sols six deniers
Sieur Jean Leguebaques est propriétaire de la métairie de Cassagnac. C'est un héritier (peut-être le fils ?) de la métairie. Le toponyme de Bourdalières a disparu ainsi que Cassanea qui devient Cassagnac.
Il dispose également d'autres parcelles de terre éparpillées dans divers secteurs. Un champ situé au ténement de las Encantades, deux cazals qui sont des bâtiments couverts sans destination précise, des champs situés au tènement de la combe d'altou.
La métairie consiste en logement, bergerie, écurie, patu ouvert, ayre pour battre les céréales, un jardin, une fontaine, champ et terres incultes.
Un chemin de cinq mètres de large dessert la métairie, chemin du Mas des Cours à Carcassonne.
Deux collines sont citées : le pech du petit Montahut, et le pech du grand Montahut.
Des ruisseaux ou meyrals parcourent les terres. Certains sont cités : la font fourmigue, le rec de Resseguier.

Sur le plan du XVIIIe siècle, nous lisons ruisseau apelé de cassanea ou de Roumengade. Actuellement ce ruisseau porte le nom de Roumengado ;
Le bâtiment s’est agrandi puisqu’il est passé de 73 cannes en 1730 à 88 cannes ; ce qui représente une superficie d’environ 280 m2 au sol.
Le fumier représente une surface de 76 m2. C’était le seul moyen fertilisant car les terres étaient enrichies par le déplacement des troupeaux et le fumier qui stagnait dans les bergeries.

Le plan cadastral de 1811 représente la métairie entourée de terres labourables, terres vagues, le jardin proche des habitations et une petite parcelle de terre consacrée à la vigne. Les terres labourables sont essentiellement consacrées à la production céréalière.

AN 1821
Une plainte a été déposée par Mr P. Leguevaques le 7 mars 1821. Sa fille « Elisabeth Leguevaques âgée d’environ sept ans, fille de Pierre Leguevaques percepteur, avait été violée par le nommé Sigauder ».
Le 4 octobre 1821, le sieur P. Leguevaques indique deux témoins pour justifier sa plainte dont un berger nommé « Estieu, qui est l’unique témoin pour fournir les renseignements les plus amples dans cette plainte. ». Procès verbal adressé au procureur du roi à Carcassonne. (Extrait du registre de correspondance de la mairie de Palaja).

AN 1843
Par un contrat de mariage, nous apprenons que Monsieur Pierre Leguevaques dit Lucien, propriétaire de la métairie appelée Cassagnac, se marie avec demoiselle Jenny Peyre fille de Monsieur Antoine Peyre et de dame Julie Trémoulet.

AN 1868, 20 octobre.

Extrait du livre de correspondance de l’an 1864. Archives communales de Palaja.

Une maladie contagieuse touche les bêtes à laine. Monsieur Besse Nicolas informe le maire que son troupeau de bêtes à laine était atteint de cette maladie « la clavelée » transmise aux ovins par un virus. Les propriétaires de la commune seront prévenus par voie d’affiche et plusieurs fois par jour par le Crieur Public. Monsieur de Rolland de Roquant a appris que l’épizootie faisait de nouveaux progrès.
La clavelée ou claveau, dénommée aussi petite vérole ou picote, était particulièrement redoutée.

Le registre de dénombrement de la population nous donne le nombre de personnes qui vivaient dans cette métairie depuis 1846.

1846 : Pierre Leguevaque est propriétaire de la métairie qui comprend seize personnes.
1856 : Nicola Besse est propriétaire. La famille Besse est propriétaire de la métairie jusqu’en 1936 : Il y avait alors trois ménages et douze personnes y demeurant d’après le dénombrement qui s’arrête en 1936 pour les écarts de Palaja.


Le plan cadastral de 1811 représente la métairie entourée de terres labourables, terres vagues, le jardin proche des habitations et une petite parcelle de terre consacrée à la vigne. Les terres labourables sont essentiellement consacrées à la production céréalière.

AN 1821
Une plainte a été déposée par Mr P. Leguevaques le 7 mars 1821. Sa fille « Elisabeth Leguevaques âgée d’environ sept ans, fille de Pierre Leguevaques percepteur, avait été violée par le nommé Sigauder ».
Le 4 octobre 1821, le sieur P. Leguevaques indique deux témoins pour justifier sa plainte dont un berger nommé « Estieu, qui est l’unique témoin pour fournir les renseignements les plus amples dans cette plainte. ». Procès verbal adressé au procureur du roi à Carcassonne. (Extrait du registre de correspondance de la mairie de Palaja).

AN 1843
Par un contrat de mariage, nous apprenons que Monsieur Pierre Leguevaques dit Lucien, propriétaire de la métairie appelée Cassagnac, se marie avec demoiselle Jenny Peyre fille de Monsieur Antoine Peyre et de dame Julie Trémoulet.

AN 1868, 20 octobre.

Extrait du livre de correspondance de l’an 1864. Archives communales de Palaja.

Une maladie contagieuse touche les bêtes à laine. Monsieur Besse Nicolas informe le maire que son troupeau de bêtes à laine était atteint de cette maladie « la clavelée » transmise aux ovins par un virus. Les propriétaires de la commune seront prévenus par voie d’affiche et plusieurs fois par jour par le Crieur Public. Monsieur de Rolland de Roquant a appris que l’épizootie faisait de nouveaux progrès.
La clavelée ou claveau, dénommée aussi petite vérole ou picote, était particulièrement redoutée.

Le registre de dénombrement de la population nous donne le nombre de personnes qui vivaient dans cette métairie depuis 1846.

1846 : Pierre Leguevaque est propriétaire de la métairie qui comprend seize personnes.
1856 : Nicola Besse est propriétaire. La famille Besse est propriétaire de la métairie jusqu’en 1936 : Il y avait alors trois ménages et douze personnes y demeurant d’après le dénombrement qui s’arrête en 1936 pour les écarts de Palaja.

Feuille dressée en 1811, mise à jour pour 1958

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