L'ensemble de cette restauration a donné lieu à la remise du prix "Chefs d'oeuvres en péril", décerné par le Président Charles De Gaulle pour récompenser le remarquable travail des jeunes et de leur curé. C'est à cette époque que va débuter une longue série de concerts de musique classique, organisés dans un premier temps, pour financer les travaux.
En 1961, l'église est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Un peu plus tard, en 1964, un conflit éclate entre Mr le curé soutenu par ses paroissiens, l'architecte des Bâtiments de France, la municipalité à propos de gros travaux (démolition de la voute de la nef) ordonnés par l'architecte et qui ont sérieusement détérioré l'orgue resté de longs mois à ciel ouvert. Un gros travail de restauration sera entrepris sur l'instrument en 1998.
En 1975 et 1978, des objets sacrés sont classés "Monument Historique" : une statue de la Vierge en bois doré, un calice et une patène d'argent, une statue de St Etienne en bois polychrome.
A partir de 2003, la municipalité décide un programme de réhabilitation du "coeur du village", et les travaux concernent tout d'abord les abords de l'église et la rue "La Farga". L'année suivante débute un programme de restauration, prévu sur 10 tranches annuelles. Ces travaux sous l'égide des "Bâtiments de France", sont conduits par un architecte agréé et sont financés par la DRAC, le Conseil Régional, le Conseil Général et la municipalité. Ils sont réalisés par des entreprises spécialisées dans la restauration de monuments historiques.